vendredi 5 avril 2013
mercredi 3 avril 2013
mardi 2 avril 2013
Studio album 4, Jour 2: il pleut des cordes et notre petit chat est mort
Hier soir en rentrant à la maison nous avons trouvé notre petit chat qui dormait au milieu de la grande route...
Je n'ai pas très envie aujourd'hui...
Je n'ai pas très envie aujourd'hui...
lundi 1 avril 2013
Studio album 4: interdit aux camions
Dimanche 31 mars (saint Benjamin): J-1 déménagement puis aménagement du studio avec un gros camion...
À 20h16 on a terminé, on rentre mais il y'a la fête foraine sur la place du château et la route habituelle est bloquée:
-Benjamin : "Je vais par où là?"
-moi: "Bah heu, je sais pas... par là non? enfin je sais pas"
( Personne n'a envi de prendre une vraie décision ferme et définitive... au cas où...)
-Benja: "bon ben je vais par là, enfin Jsais pas trop"
-moi : " oui vas y, on verra bien, enfin Jsais pas trop" ...
Une rue...c'est étroit
Un virage...c'est serré
Deux rues...c'est étroit
Un virage...c'est serré
Trois rues...c'est étroit
Un virage...c'est très serré
Quatre rues...c'est très très étroit
Un virage...c'est très très serré
-Benjamin:" non là je ne tournerai jamais"
-Norbert: "en deux fois c'est jouable, je descends et te guide."
(Oui je te confirme que mon histoire de camion est encore longue, parce que les garçons sont en train de faire les premiers tests de son (batterie) placement de micro, déplacement d'un poil de cul etc. Et je m'ennuie un peu)
-Norbert: " ok vas y"
Contexte visuel: virage à angle droit dans des rues dont les façades de maison forment des remparts de chaque côté, devant et derrière.
Au bout de trois essais, le nez du camion est quasiment dans le salon de ce cher monsieur, les voisins commencent à sortir la tête par leur fenêtre, on bloque la rue à deux voitures, une devant le camion, l'autre derrière (je vais pour ma part prévenir gentiment qu'une marche arrière de leur véhicule serait de bon aloi, les jeunes gens amicaux et pertinents me proposent un marteau piqueur pour défoncer le mur qui nous empêche de passer, j'ai eu du mal, je le confesse a avoir de la répartie sur le coup et me suis contentée de sourire potachement, ce mot n'existe pas mais là j'en ai besoin ).
J'appelle maman pour dire qu'on sera en retard au repas de Pâques, c'est papa qui décroche (le camion est à papa, je lui explique la situation mais il me pose beaucoup trop de questions, je raccroche alors en lui faisant croire qu'on passe sous un tunnel). Benjamin transpire.
-Norbert: "ha tu vois c'est con à 20 cm près ça passait..."
-Dieu, moi et Benja: "effectivement à 20 cm près c'est con" (non c'est faux, Dieu n'était pas là)
-Benjamin: " c'est d'autant plus con qu'il va falloir que je remonte les 4 rues étroites et prennent les 4 virages très serrés en marche arrière"
L'embrayage sent le brûlé, je suis dehors, je surveille le côté gauche depuis l'arrière. Norbert le droit, à l'avant.
Avant dernier virage particulièrement complique en marche arrière. On s'y reprend à 4 fois. Norbert hurle: Maud!!!!reste pas derrière le camion!!!" Manquerait plus que je me fasse écraser par mon propre frère conduisant le camion de mon propre père la veille de l'enregistrement de mon propre disque....
Un voisin sors de chez lui:
-"c'est pas facile hein? Enfin t'es passé dans un sens y'a pas de raison que tu passe pas dans l'autre!"
-Dieu, Norbert, Benja et moi dans nos têtes respectives: " merci mec ;-)"
(Non c'est faux, Dieu n'était pas là et dans nos têtes c'était un poil plus vulgaire).
À ce stade là on était tous sur les nerfs, Norbert pleurait en hurlant, Benjamin mordait le volant, pour ma part je tournais sur moi-même en chantant la Macarena.
Et puis on a fini par se sortir de ce bourbier, dernière rue, dernier virage EASY!
Nous arrivâmes avec une heure de retard au repas de Pâques, quel bonheur de retrouver la chaleur d'un foyer, l'amour d'une famille autour d'un festin préparé avec générosité et dévotion. Pour fêter le fait que nous n'avions pas abîmé le camion ainsi que le courage de Benjamin le manoeuvreur, nous invitâmes riches et pauvres du royaume femmes, enfants et animaux et festoyâment jusqu'à l'aube.
Bonne fête Benjamin.
À 20h16 on a terminé, on rentre mais il y'a la fête foraine sur la place du château et la route habituelle est bloquée:
-Benjamin : "Je vais par où là?"
-moi: "Bah heu, je sais pas... par là non? enfin je sais pas"
( Personne n'a envi de prendre une vraie décision ferme et définitive... au cas où...)
-Benja: "bon ben je vais par là, enfin Jsais pas trop"
-moi : " oui vas y, on verra bien, enfin Jsais pas trop" ...
Une rue...c'est étroit
Un virage...c'est serré
Deux rues...c'est étroit
Un virage...c'est serré
Trois rues...c'est étroit
Un virage...c'est très serré
Quatre rues...c'est très très étroit
Un virage...c'est très très serré
-Benjamin:" non là je ne tournerai jamais"
-Norbert: "en deux fois c'est jouable, je descends et te guide."
(Oui je te confirme que mon histoire de camion est encore longue, parce que les garçons sont en train de faire les premiers tests de son (batterie) placement de micro, déplacement d'un poil de cul etc. Et je m'ennuie un peu)
-Norbert: " ok vas y"
Contexte visuel: virage à angle droit dans des rues dont les façades de maison forment des remparts de chaque côté, devant et derrière.
Au bout de trois essais, le nez du camion est quasiment dans le salon de ce cher monsieur, les voisins commencent à sortir la tête par leur fenêtre, on bloque la rue à deux voitures, une devant le camion, l'autre derrière (je vais pour ma part prévenir gentiment qu'une marche arrière de leur véhicule serait de bon aloi, les jeunes gens amicaux et pertinents me proposent un marteau piqueur pour défoncer le mur qui nous empêche de passer, j'ai eu du mal, je le confesse a avoir de la répartie sur le coup et me suis contentée de sourire potachement, ce mot n'existe pas mais là j'en ai besoin ).
J'appelle maman pour dire qu'on sera en retard au repas de Pâques, c'est papa qui décroche (le camion est à papa, je lui explique la situation mais il me pose beaucoup trop de questions, je raccroche alors en lui faisant croire qu'on passe sous un tunnel). Benjamin transpire.
-Norbert: "ha tu vois c'est con à 20 cm près ça passait..."
-Dieu, moi et Benja: "effectivement à 20 cm près c'est con" (non c'est faux, Dieu n'était pas là)
-Benjamin: " c'est d'autant plus con qu'il va falloir que je remonte les 4 rues étroites et prennent les 4 virages très serrés en marche arrière"
L'embrayage sent le brûlé, je suis dehors, je surveille le côté gauche depuis l'arrière. Norbert le droit, à l'avant.
Avant dernier virage particulièrement complique en marche arrière. On s'y reprend à 4 fois. Norbert hurle: Maud!!!!reste pas derrière le camion!!!" Manquerait plus que je me fasse écraser par mon propre frère conduisant le camion de mon propre père la veille de l'enregistrement de mon propre disque....
Un voisin sors de chez lui:
-"c'est pas facile hein? Enfin t'es passé dans un sens y'a pas de raison que tu passe pas dans l'autre!"
-Dieu, Norbert, Benja et moi dans nos têtes respectives: " merci mec ;-)"
(Non c'est faux, Dieu n'était pas là et dans nos têtes c'était un poil plus vulgaire).
À ce stade là on était tous sur les nerfs, Norbert pleurait en hurlant, Benjamin mordait le volant, pour ma part je tournais sur moi-même en chantant la Macarena.
Et puis on a fini par se sortir de ce bourbier, dernière rue, dernier virage EASY!
Nous arrivâmes avec une heure de retard au repas de Pâques, quel bonheur de retrouver la chaleur d'un foyer, l'amour d'une famille autour d'un festin préparé avec générosité et dévotion. Pour fêter le fait que nous n'avions pas abîmé le camion ainsi que le courage de Benjamin le manoeuvreur, nous invitâmes riches et pauvres du royaume femmes, enfants et animaux et festoyâment jusqu'à l'aube.
Bonne fête Benjamin.
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